La Terre, seule planète vivante du système solaire

Notre planète est formée de poussières interstellaires. Par des arguments indirects, mais tout de même crédibles, on montre qu'elles sont constituées, selon toute vraisemblance, d'un noyau rocailleux entouré d'une mince couche de glaces qui ne comprennent pas seulement de l'eau mais aussi du gaz carbonique, du méthane et de l'ammoniaque. Remettons maintenant devant nous l'image de la Terre entrain de se former. Dans son orbite autour du Soleil, elle balaie l'espace et accumule d'innombrables corps plus petits qu'elle rencontre dans sa course. A cause de sa masse croissante, elle dévie vers elle des objets initialement hors de sa trajectoire.
Cette chute ininterrompue dégage une chaleur intense qui fait fondre les glaces et les pierres. C'est maintenant une boule rouge incandescente qui, inexorablement, dévore tout ce qui l'entoure. Qu'arrive-t-il des glaces au milieu de ces matières en fusion? Il faut savoir que la pierre liquide peut incorporer d'importantes quantités de gaz, tout comme l'eau des boissons gazeuses naturelles. L'eau, le gaz carbonique, le méthane et l'ammoniac vaporisés, sont, à ce moment, largement répandus dans le volume de la Terre comme dans celui des autres planètes.
Balayé par les planètes majeures, l'espace interplanétaire se dépeuple. Les chutes de corps se font de plus en plus rares. Les planètes se refroidissent et les premiers continents se forment comme des iles à leur surface. Contrairement à la pierre liquide, la pierre solide ne peut retenir pratiquement aucune substance gazeuse. On dit alors que la pierre se dégaze. Des orifices se forment comme des tunnels volcaniques. La planète s'entoure alors d'une atmosphère dense et vaste. L'eau s'y condense et il pleut tous les océans que nous connaissons actuellement.

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