Vivrions-nous plus facilement avec l'idée que l'univers n'est pas infini?
Reprenons maintenant le cours du temps dans le sens qui nous est familier. Un temps zéro hyper-dense et hyper-chaud. Un mode opaque, aux dimensions illimitées, qui entre en expansion, se dilue et se refroidit. Après quelques minutes, les atomes d'hydrogène et d'hélium se constituent. Après un million d'années, l'univers devient transparent et émet la lumière fossile que nous observons aujourd'hui. Encore quelques centaines de millions d'années et les galaxies se constituent, gigantesques amas de matière à l'intérieur desquels apparaissent les étoiles.
Nos télescopes nous font voir plusieurs dizaines de millions de galaxies contenant chacune quelques centaines de milliards d'étoiles comme le Soleil. Les galaxies s'éloignent les unes des autres. Elles s'éloignent d'autant plus vite qu'elles sont loin.
Si nous revenons chez nous, notre Soleil habite une galaxie, la Voie Lactée, lait tiré su sein d'Héra, la mère d'Hercule, d'après la mythologie grecque. Hercule, ou Héraclès, est d'ailleurs le nom de l'une des constellations que l'on peut apercevoir la nuit dans l'hémisphère boréal. Cette large bande blanche que l'on observe et qui traverse les ciels d'été est formée de milliers d'étoiles comme le Soleil. Jusqu'au siècle dernier, les étoiles du ciel représentaient l'image même de l'humanité et de l'éternité. Nous savons maintenant qu'il n'en n'est rien. Comme les plantes et les animaux, les étoiles naissent, vivent et meurent. Elles se forment à partir d'une matière diluée dans l'espace, la matière interstellaire. En mourant, elles se désagrègent et rendent leur masse à cette matière, tout comme les vivants, qui naissent de la terre nourricière et y retournent à la fin de leur existence.
Dans le ciel, les vies les plus brèves se chiffrent en millions d'années. Rigel, l'étoile bleue dans l'épaule d'Orion, n'existait pas quand apparurent sur la Terre nos ancêtres hominiens. Dans trois ou quatre millions d'années, Orion n'aura plus d'épaule droite!
Nos télescopes nous font voir plusieurs dizaines de millions de galaxies contenant chacune quelques centaines de milliards d'étoiles comme le Soleil. Les galaxies s'éloignent les unes des autres. Elles s'éloignent d'autant plus vite qu'elles sont loin.
Si nous revenons chez nous, notre Soleil habite une galaxie, la Voie Lactée, lait tiré su sein d'Héra, la mère d'Hercule, d'après la mythologie grecque. Hercule, ou Héraclès, est d'ailleurs le nom de l'une des constellations que l'on peut apercevoir la nuit dans l'hémisphère boréal. Cette large bande blanche que l'on observe et qui traverse les ciels d'été est formée de milliers d'étoiles comme le Soleil. Jusqu'au siècle dernier, les étoiles du ciel représentaient l'image même de l'humanité et de l'éternité. Nous savons maintenant qu'il n'en n'est rien. Comme les plantes et les animaux, les étoiles naissent, vivent et meurent. Elles se forment à partir d'une matière diluée dans l'espace, la matière interstellaire. En mourant, elles se désagrègent et rendent leur masse à cette matière, tout comme les vivants, qui naissent de la terre nourricière et y retournent à la fin de leur existence.
Dans le ciel, les vies les plus brèves se chiffrent en millions d'années. Rigel, l'étoile bleue dans l'épaule d'Orion, n'existait pas quand apparurent sur la Terre nos ancêtres hominiens. Dans trois ou quatre millions d'années, Orion n'aura plus d'épaule droite!
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