De la Terre à l'homme...

Chacun peut se demander quel est le lien entre l'observation d'une planète comme la Terre et l'apparition de l'homme. Tout ceci est une histoire de tentatives de la nature. En effet, toutes les combinaisons sont essayées. Cela s'apparente à l'histoire du singe qui tape durant une période infinie sur un clavier, de manière uniformément hasardeuse qui, sur de grandes échelles de temps, se retrouve avec une probabilité non nulle, à taper une oeuvre entière se Shakespeare.
Par exemple, la Terre fut au départ très chaude et dépourvue d'atmosphère. Au cours du temps, elle s'est refroidie et a acquis une atmosphère due aux émissions gazeuses de roches. Nous n'aurions pu survivre dans cette atmosphère primitive car elle ne contenait pas d'oxygène mais bien toute une série d'autres gaz mortels pour nous, comme l'hydrogène sulfuré. Certes, d'autres formes primitives de vie pourraient s'épanouir dans de telles conditions. On pense qu'elles se sont développées dans les océans, résultant peut-être de combinaisons au hasard d'atomes en grandes structures appelées macromolécules, capables de rassembler d'autres atomes dans l'océan en structures similaires. Celles-ci se seraient alors reproduites elles-mêmes et multipliées.
Dans certains cas, il y aurait eu des erreurs de reproduction. La plupart de ces erreurs auraient abouti à une nouvelle macromolécule incapable de se reproduire elle-même et qui, finalement, aurait été détruite. Cependant, quelques autres erreurs auraient produit de nouvelles macromolécules, plus efficaces sur le plan de la reproduction. Elles auraient donc été avantagées et auraient ainsi peu à peu remplacé les macromolécules, plus efficaces sur le plan de la reproduction. Elles auraient donc été avantagées et auraient ainsi peu à peu remplacé les macromolécules originales.
De cette façon, un processus d'évolution débuta, qui conduisit au développement d'organismes de plus en plus complexes et auto-reproducteurs. Les toutes premières formes de vie primitive consommaient différents matériaux, y compris l'hydrogène sulfuré, et rejetaient de l'oxygène. Cela modifia peu à peu l'atmosphère jusqu'à sa composition actuelle et permit le développement de plus grandes formes de vie tels les poissons, les reptiles, les mammifères et enfin la race humaine...

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