L'océan.

Toute l'activité humaine, économique, politique et commerciale dépend de la mer. Voie de communication, elle a été un important facteur des civilisations et elle le demeure.

En fait, tout l'équilibre de la vie sur les continents est tributaire du mouvement des océans, de la vie qu'ils recèlent, de leurs incidences climatiques. Mieux qu'un sixième continent, la mer est comme le poumon de la Terre.

Marées et courants, les principaux mécanismes

Les marées ne sont pas seulement spectaculaires aux yeux des novices, tous les marins savent l'importance que revêt la connaissance des courants pour la navigation maritime.

Les courants généraux sont dus à l'inertie de l'eau par rapport à la rotation de la Terre, c'est d'ailleurs pourquoi les grands courants tournent toujours de l'est vers l'ouest. Dans l'hémisphère nord, les courants de retour ouest-est se nomment "Gulf Stream" dans l'Atlantique et "contre dérive nord" dans le Pacifique. Tous les deux transportent la chaleur reçue à l'équateur, grâce à laquelle, un climat tempéré est observé tant sur les côtes californiennes que sur les côtes atlantiques françaises.

C'est Képler, qui, le premier, découvre l'influence de l'attraction lunaire sur les marées. Ce phénomène rend particulièrement sensible l'interdépendance des astres et des planètes, découverte un peu plus tard par Newton. Le rôle des étoiles dans le processus de marées sur Terre peut être exclu, car tout à fait négligeable par rapport à celui du Soleil et surtout, de la Lune, car c'est elle qui exerce l'attraction la plus forte. Si elle est 26 millions de fois plus petite que le Soleil, elle se trouve en revanche à une distance 190 fois plus faible. C'est lorsque leur action se conjugue que la marée est la plus haute. Lorsque, au contraire, les deux (Soleil et Lune), sont chacun d'un côté, on dit que la marée est basse. Lorsque la Lune se trouve alignée sur l'axe qui joint la Terre au Soleil, ce sont les grandes marées. Si le Soleil et la Lune, forment un angle par rapport à la Terre, ce sont des petites marées.

Les richesses des océans

Patrimoine commun de l'humanité, la richesse du fond des mers, pétrole et nodules polymétalliques, font l'objet d'une chasse sous-marine. Pour exploiter ces ressources, de véritables chantiers engloutis sont implantés, témoins d'une spectaculaire évolution de la technique. Des engins habités sont aujourd'hui capables de descendre et de travailler en dessous de la surface des océans, de plusieurs milliers de mètres. Ils peuvent ratisser la majeure partie des fonds océaniques. A des profondeurs abyssales, des véritables champs de galets  s'étendent à perte de vue. Ce sont des nodules de manganèse ou polymétalliques, estimés à environ mille milliards de tonnes pour l'ensemble des fonds océaniques.

Depuis longtemps, les hommes sont conscients des immenses richesses que recèlent les océans et des innombrables ressources qu'ils peuvent y puiser. La mer est non seulement notre future grande nourricière et un important fournisseur de matières premières et d'énergie, mais elle est encore beaucoup plus pour l'humanité: elle est indispensable à sa survie. En effet, elle est non seulement la plus grande réserve de vie, mais elle produit aussi la majeure partie de l'oxygène que nous respirons. Cela grâce à la photosynthèse.

Les mers peuvent aussi mourir

Que dire des déchets plastiques qui constituent de véritables continents, car ramenés par les courants, au beau milieu des principaux océans? 

La santé des océans, on le sait, est menacée par la pollution. D'immenses espaces sous-marins risquent d'être empoisonnés. En dehors des hydrocarbures ravageurs, des substances chimiques s'infiltrent plus quotidiennement, modifiant gravement la composition des eaux. 

La surexploitation des richesses

La pêche intensive des espèces non élevées peut poser un problème de biodiversité dans les prochaines décennies. Il ne s'agit plus là de pollution mais de non-régulation des pêches de certaines espèces. En effet, si les océans regorgent d'espèces, certaines sont vouées à la disparition car sur-pêchées. 

Par exemple, pour le prélèvement d'ailerons, 100 000 000 de requins sont tués chaque année, or on sait que les requins jouent un rôle majeure dans l'écosystème sous-marin.